17 décembre 2007

LE JAPON

Le Japon Données géographiques : Superficie : 377 829 km2 (4 400 îles dont 4 principales : Honshu, Hokkaido, Shikoku, et Kyushu) dont seulement 30% sont habitables et 15% cultivables Population : 127,4 millions d’habitants en juin 2007 (-0,1 million d’habitants par rapport à novembre 2006) Capitale : Tokyo Villes principales : Tokyo, Yokohama, Osaka, Kobe, Nagoya, Sapporo, Kyoto Langue officielle : japonais Monnaie : yen Fête nationale : 23 décembre (jour de naissance de l’empereur) Données démographiques : Croissance démographique : -0.08% par an (baisse de la population depuis 2005) Espérance de vie : 78 ans pour les hommes, 84 ans pour les femmes Taux d’alphabétisation : 99% Religion (s) : shintoïsme, bouddhisme Indice de développement humain (Classement ONU) : 0,932 (9ème rang mondial) Données économiques : PIB(2006) : 4.911 milliards $ (2ème mondial) (source : METI) PIB par habitant : 33.100 $ (source : METI) Taux de croissance : 2,8% (source : METI) Taux de chômage : 4,0% (source : METI) Taux d’inflation : - 0,3% (source : METI) Solde budgétaire : - 228 milliards $ Balance commerciale(source : METI) : Exportations : 590 milliards $ Importations : 524 milliards $ Solde : +66 milliards $ Principaux clients : Etats-Unis (22%), Chine (13%), Corée du Sud (7,8%). Principaux fournisseurs : Chine (20,7%), Etats-Unis (13,7%), Corée du Sud (4,8%). Part des principaux secteurs d’activités dans le PNB : agriculture : 1,4% industrie : 30,9% services : 67,7% Exportations de la France vers le Japon (2006) : 5,69 milliards d’euros Importations françaises du Japon (2006) : 10,3 milliards d’euros Taux de couverture des importations par les exportations : 55% Consulat général de France : Osaka Communauté française : 6.755 personnes immatriculées (estim. globale : 8.000 ressortissants français au Japon) Communauté japonaise en France : environ 35.000 Le Japon connaît un rythme de croissance annuelle supérieur à 2 %. Le PIB a enregistré une progression de +2 % en 2004, +2,8 % en 2005 et +2,2 % en 2006. Le maintien d’une croissance modérée mais solide est attribué à la bonne tenue de la demande interne, tant au niveau de la consommation des ménages que de l’investissement, au dynamisme des exportations, grâce à la vigueur de la demande chinoise et à la faiblesse du yen, et à l’assainissement des entreprises japonaises, qui ont réduit leur dette et réalisé des gains de productivité. Sur le plan financier, le gouvernement a quasiment réglé le problème des créances douteuses des banques et engagé un programme de déréglementation dans le secteur industriel et des services. Ce bon résultat s’accompagne de la sortie de la déflation, qui a conduit à mettre fin à la politique monétaire "ultrasouple" pratiquée pendant les années de crise et de redonner aux taux d’intérêt leur rôle régulateur. Le Japon s’en remet à ce qui a fait son succès : l’innovation technologique. Les autorités et les entreprises mettent l’accent sur la recherche et développement, qui atteint 3,2% du PIB (France : 2,5%). Pour conserver son avance technologique, le Japon gère au mieux de ses intérêts les délocalisations vers la Chine, en ne transférant que l’assemblage de produits amortis. La robotique, dans laquelle l’Archipel détient une position dominante, et les technologies de pointe sont les secteurs où le Japon entend préserver son avantage comparatif. L’archipel ambitionne de devenir le premier pôle mondial en matière de recherche (hors dépenses militaires). L’embellie de l’économie favorise l’amélioration de la situation sociale. Après avoir atteint 5,5% pendant les années d’éclatement de la bulle spéculative, le taux de chômage est en repli à 4,0%. Là encore des réformes en profondeur ont eu lieu. La décennie de crise a souligné les limites du système de l’emploi à vie et d’un système de rémunération fondé exclusivement sur l’ancienneté. La crise a imposé une plus grande flexibilité de l’emploi et le développement du travail temporaire. Le premier ministre FUKUDA est partisan en politique étrangère de l’apaisement des relations avec les voisins du Japon, en particulier la Chine et la Corée du Sud. Le Japon accueillera les 7-9 juillet 2008 le sommet du G8 à Hokkaido. Ce sommet mettra en exergue la question du changement climatique et l’Afrique. Il sera précédé en mai 2008 par une réunion de la conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD) en présence de chefs d’ Etat et de gouvernement africains. M. FUKUDA devrait moins mettre l’accent que son prédécesseur sur l’affirmation du rôle international du Japon et la normalisation de sa défense via une réforme de la constitution. Il continuera cependant à promouvoir l’accession du pays au statut de membre permanent du Conseil de sécurité, dans le cadre du "G4" : Japon, Allemagne, Brésil et Inde (les Etats-Unis ont accordé publiquement leur soutien à la candidature du Japon, mais se sont opposés à la démarche commune du G4. La Chine demeure opposée à la candidature du Japon). Le Japon utilise son poids économique et son APD pour affirmer sa présence dans toutes les régions du monde (1er pourvoyeur d’aide en Asie, deuxième donateur à l’Afrique où le Japon joue un rôle actif via la conférence de Tokyo sur le développement -TICAD-, 3ème donateur aux Palestiniens). La relation avec les Etats-Unis reste la pierre angulaire sur laquelle repose toute la politique étrangère japonaise. Tokyo sait que les Etats-Unis constituent son dernier recours en cas de crise majeure en Asie du Nord-Est et Washington est conscient que sa présence militaire dans l’archipel (40.000 hommes) est un élément déterminant de son statut de puissance asiatique. Le redéploiement des forces américaines en Asie a conduit à une adaptation du dispositif américain au Japon, qui comprend une meilleure intégration des deux forces. Le territoire du Japon est intégré au système de défense anti-missile, développé conjointement par les Etats Unis et le Japon qui en finance un tiers.

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