11 juin 2008

CHAPITRE 15:LA REDUCTION DES INEGALITES

1 1 LES INEGALITES DE MARCHE: L’économie de marché produit des inégalités économiques entre les ménages. A) Les indicateurs de mesure des inégalités de revenus et de patrimoine : 1) l’indicateur de disparités: Il permet de mesurer les écarts entre les valeurs centrales, par exemple entre les revenus moyens perçus par les cadres et ceux perçus par les ouvriers. 2) l’indicateur de dispersion : La population est classée en dix sous-ensembles d’effectifs égaux (distribution en déciles). Pour résumer la dispersion on calcule l’écart inter décile D9/D1. 3) la concentration des revenus ou des patrimoines: (courbe de Lorenz) La courbe mesure la part des revenus ou des patrimoines que possède un pourcentage cumulé de ménages. B) L’état actuel des inégalités de revenus en France : 1) La stabilité de l’éventail des rémunérations salariales : Le rapport inter décile D9/D1 des salariés à temps complet est de 3 depuis la fin des années 70. 2) L’accroissement des inégalités de revenus : Le chômage, la précarité (CDD, intérim), le travail à temps partiel ont creusé les écarts de revenus d’activité. La pauvreté concerne aujourd’hui des personnes qui sont présentes sur le marché du travail mais qui ne parviennent pas à trouver un emploi stable ou convenable. 3) Les inégalités de patrimoine : La constitution d’un patrimoine dépend de la transmission d’une génération à l’autre mais aussi de la capacité d’épargne ( qui est plus élevée pour les ménages ayant des revenus élevés). Or les patrimoines sont plus concentrés que les revenus d’activité : les 10% les plus riches possèdent presque la moitié du patrimoine total. De plus les revenus du patrimoine ont progressé plus vite ces dernières années que les revenus d’activité. 2 1LA POLITIQUE SOCIALE: A) Les domaines de la politique sociale : La politique sociale combine en France deux logiques : - Une logique d’assurance sociale : les travailleurs sont assurés contre un certain nombre de risques (maladie, vieillesse, accidents du travail, chômage) contre le versement de cotisations sociales. - Une logique d’assistance sociale : elle permet de protéger les ménages les plus touchés et les plus pauvres au nom de la solidarité nationale (minima sociaux). Le système redistributif permet d’accroître le niveau de vie des plus modestes. Avant transferts sociaux, 41,7 % des familles monoparentales disposent de revenus inférieurs au seuil de pauvreté (Personne seule 817 € pour un seuil à 60% du revenu médian et 681 € pour un seuil à 50%). Les prestations sociales sont déterminantes dans la modération des inégalités (RMI, CMU, allocation logement et allocations familiales). B) Le financement de la protection sociale : 1) le poids de la protection sociale en France : En 2007, le taux de prélèvements obligatoires en France s’est élevé à 43,5 % du PIB. 2) l’évolution de l’origine des ressources de la protection sociale : Au début, l’essentiel des prestations de Sécurité sociale étaient financées par des cotisations sociales sur les revenus du travail. Avec la création de la CSG en 1991 et la CRDS en 1996, l’ Etat a choisi de fiscaliser le financement de la Sécurité sociale.

crise alimentaire, crise pétrolière en 2008

1) La déforestation en Afrique : L’Afrique perd plus de 4 millions d’hectares de forêts chaque année, selon l’ONU 2) Les pays ayant besoin d’une aide d’urgence : · Afrique : Côte Ouest : Mauritanie, Sénégal, Sierra Léone,…. Côte Est :Egypte, Ethiopie, Somalie, Zimbabwe… Madagascar · Indonésie 3) La crise alimentaire : La Déclaration du Millénaire adoptée en septembre 2000 par 189 pays fixait comme objectif de réduire de moitié la faim et l’extrême pauvreté entre 1990 et 2015. Des progrès ont été accomplis en Asie orientale, mais de nombreuses régions dont l’Afrique subsaharienne restent affectées par une pauvreté endémique. Aujourd’hui, 800 millions de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour. La moitié des 138 millions du Bangladesh vit sous le seuil de pauvreté. Quelles sont les causes de la crise agroalimentaire mondiale ? Du côté de la Demande : - la hausse de la population mondiale (80 millions de personnes en plus chaque année - l’augmentation du niveau de vie des pays émergents (accroissement de la consommation de laitages et de viandes) - l’utilisation de la biomasse pour produire du carburant (céréales, canne à sucre…) Du côté de l’Offre : - la diminution des terres disponibles pour l’agriculture (réchauffement climatique et sécheresse, urbanisation, déforestation) - le développement d’une agriculture d’exportation au détriment d’une agriculture vivrière dans de nombreux PVD - les subventions à l’exportation des produits agricoles des pays développés comme les Etats- Unis et les pays de l’UE ont empêché la modernisation du secteur agricole des PVD ; seules 7% des terres arables sont irriguées en Afrique contre 38% en Asie. 0 4) La crise pétrolière : Contrairement aux crises pétrolières de 1973 (conflit du Moyen- Orient) et 1979 (Révolution en Iran), la crise actuelle est due à une hausse de la Demande des pays émergents, en particulier Chine et Inde. Les pays de l’OPEP (Organisation des Pays exportateurs de Pétrole) souhaitent faire durer leurs ressources le plus longtemps possible et avec l’envolée des cours ne voient pas la nécessité de pomper davantage. Les Compagnies pétrolières se heurtent au regain de nationalisme pétrolier (Russie, Venezuela, Iran) Sur un litre d’essence vendu à la pompe en France, les Compagnies perçoivent 10 à 15% du prix ; la majeure partie des recettes va aux producteurs et aux pays consommateurs via la fiscalité (les taxes représentent 60% du prix de l'essence sans plomb 95 et 49% du prix du gazole en France). Quant à la spéculation, elle accentue la volatilité des cours.

2 juin 2008

chapitre 14: la correction des inefficacites du marche

1 1 L’ ETAT FACE AUX DEFAILLANCES DU MARCHE : A) Les effets externes (ou externalités): Il y a externalité lorsqu'une action de nature économique d'un agent influence le bien-être d'un autre agent sans que cette action passe par un marché. 1) les effets négatifs : l’agent peut être source de nuisances (ex : pollution). L’ Etat applique alors le principe « pollueur- payeur » ex : taxe sur les voitures polluantes. 2) les effets positifs : l’agent est à l’origine d’un bien-être supérieur pour d’autres agents économiques ex : investissements en capital humain ou en recherche- développement. L’ Etat peut subventionner certaines activités (bourses d’études) ou réaliser lui-même certains investissements profitables à toute l’économie . Ex : infrastructures , recherche fondamentale. B) Les biens publics : les biens publics sont des biens, services ou ressources qui bénéficient à tous, et se caractérisent par la non-rivalité (la consommation du bien par un individu n'empêche pas sa consommation par un autre), et la non-exclusion (personne ne peut être exclu de la consommation de ce bien). La qualité de l'air, le contrôle des épidémies en sont des exemples. 2 1 L’ ETAT FACE AUX DISTORSIONS DE LA CONCURRENCE : A) Les pratiques anticoncurrentielles : 1) les ententes sur les marchés oligopolistiques : Ce sont des accords passés entre des grandes firmes pour réduire la concurrence à leur profit. Ex : ententes sur les prix au détriment des consommateurs. 2) les abus de position dominante : Ce sont des pratiques qui ont pour but d’empêcher l’entrée de concurrents sur le marché. Ex : Microsoft et ses logiciels d’exploitation. B) La politique de la concurrence : 1) les autorités de la concurrence : Pour la France, le Conseil de la concurrence et pour l’ Europe , la Commission européenne sont les autorités essentielles en la matière. 2) les pouvoirs de ces autorités : Elles disposent de pouvoirs importants pour enquêter, démanteler et sanctionner financièrement les ententes qui portent atteinte à la concurrence. ex : 750 millions d’euros d’amendes infligées par le Conseil de la concurrence en 2005 (téléphonie mobile, Internet haut débit, travaux routiers et autoroutiers,…) Lexique : L'entente anticoncurrentielle, pratique prohibée par l'article L. 420-1 du Code de commerce, est un accord ou une action concertée qui a pour objet ou peut avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminé. L’abus de position dominante est prohibé dans les mêmes conditions que l’entente (pratique anticoncurrentielle visée par l’article L. 420-1 du Code de commerce). Ainsi, cette prohibition s’applique lorsque les pratiques "ont pour objet ou peuvent avoir pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché".

1 juin 2008

la crise des subprimes

Quelques éléments pour comprendre la crise des subprimes et ses répercussions. LEXIQUE SUBPRIME. Crédit hypothécaire accordé aux Etats-Unis par des établissements spécialisés, non régulés, à des ménages modestes, sans considération de leur capacité à rembourser. TITRISATION. Montage financier permettant à un établissement financier de transférer le risque de non-remboursement d'un crédit en le transformant en produit financier complexe vendu sur le marché. CRISE DE LIQUIDITÉS. Phénomène de défiance extrême conduisant les établissements financiers à ne plus se prêter de l'argent entre eux. STAGFLATION. Combinaison d'inflation et de croissance molle. Le phénomène, apparu dans les années 1970 après le premier choc pétrolier, menace de nouveau les économies occidentales. Des millions de ménages américains modestes ont souscrit des emprunts à taux variables, gagés sur la valeur des biens immobiliers pour un montant total de 1 200 milliards de dollars. Ces prêts ont été accordés par des sociétés de crédit hypothécaire avides de profits, peu regardantes sur la solvabilité des ménages. Lorsque les prix de l'immobilier se sont effondrés et que les taux d'intérêt ont grimpé, ces ménages ont été étranglés par les dettes. Entre-temps, les crédits subprimes ont été transformés (titrisés) en produits financiers complexes rachetés par les banques du monde entier. Le risque, que l'on croyait disparu, s'est ainsi retrouvé disséminé un peu partout. La panique des marchés. Depuis l'apparition des subprimes, les investisseurs sont de plus en plus nerveux. Sur les marchés interbancaires, les banques refusent de se prêter de l'argent. le krach est évité grâce à l'action des autorités monétaires, de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) principalement. Elles injectent massivement les liquidités qui font défaut aux banques. La Fed, en complément, réduit drastiquement ses taux directeurs de 0,75 point. Elle ira plus loin pour relancer l'économie américaine et rassurer les marchés. Au total, les taux américains passeront de 5,25 % avant l'été 2007 à 2,25 % fin mars 2008. Cependant, l'action de la Réserve fédérale américaine contribue à faire plonger le dollar sans juguler tout à fait la défiance envers les banques. Et si le marché d'actions surnage, les investisseurs lui préfèrent les matières premières (pétrole, or, blé...) considérées comme des valeurs refuges. Leurs prix flambent. La crise dépasse alors clairement le cadre financier, l'envolée de ces prix affecte directement les industriels et les consommateurs tout en stimulant l'inflation. La hausse des prix, que l'on croyait disparue de nos économies, fait ainsi un retour inattendu, dépassant 3 % de part et d'autre de l'Atlantique. Les revendications salariales pointent, notamment en Allemagne. La spirale inflationniste se met en place. Les banques, affectées par les pertes des subprimes, resserrent les vannes du crédit pour les ménages et les entreprises. Aux Etats-Unis où la population vit à crédit (le taux d'épargne y est négatif), le phénomène est dramatique. "Les Etats-Unis sont déjà en récession", estime ainsi l'homme d'affaires milliardaire Warren Buffett. En Europe, les déboires de l'économie américaine, l'un des principaux débouchés pour les exportations, grippent une croissance déjà molle sans faire taire l'inflation. La stagflation, cauchemar des économistes et des banques centrales, menace. depuis début 2008, la crise est si grave qu'elle chahute aussi les pays émergents, même si leur croissance en 2008 restera nettement supérieure à celle des pays occidentaux.

CORRECTION DISSERTATION SUR LA PRODUCTIVITE

Introduction Dès le début du xxè siècle, Henry Ford voit tout le bénéfice que l'industrie automobile peut tirer de l'application des théories de Taylor : la réalisation de gains de producti­vité importants- Ces gains résultent d'une amélioration de la productivité des facteurs de production, celle-ci pouvant ,se calculer par le rapport entre la quantité produite et la quantité de facteurs de production utilisés. Donc cela peut être un excédent de pro­duction obtenu avec la même quantité de facteurs ou bien la même production obtenue avec moins de facteurs. Les gains de productivité sont ainsi des économies réalisées par l'entreprise qui seront ensuite transformées en richesses à répartir. Réaliser de gains de productivité est un objectif essentiel pour l'entreprise mais peut-il satisfaire les salariés? Y a-t-il opposition entre l'intérêt de l'entreprise et celui des salariés dans la recherche des gains de productivité? Une première partie analysera les avantages d'une réalisation de gains de producti­vité pour les salariés et une deuxième partie présentera les limites. 1. LES GAINS DE PRODUCTIVITÉ SONT FAVORABLES AUX SALARIÉS A. Ils permettent d'améliorer les conditions de travail Un investissement dans la formation des salariés permet à la fois d'améliorer l'effi­cacité du facteur travail et de satisfaire les salariés. En effet, une qualification supérieure peut être source de promotion, de travail plus intéressant, de salaire plus élevé entraînant la motivation du salarié. La formation permettra au salarié d'être plus performant dans son travail donc plus productif, de mieux s'adapter aux évolu­tions de l'entreprise qu'elles soient économiques ou technologiques. Une amélioration des conditions de travail permet de concilier l' intérêt des uns et des autres. Ainsi, des machines plus ergonomiques, des horaires adaptés aux besoins des salariés améliorent à la fois productivité du travail et satisfaction des salariés. Les conditions de travail physiques ou psychologiques ont également un impact sur la santé des salariés, sur l'assiduité au travail et sur les performances du personnel. Enfin, l'entreprise peut investir dans les locaux, dans du matériel performant. Ou encore baisser le temps de travail et embaucher. B. De nouveaux gains de productivité peuvent avoir des effets positifs sur les salariés Les gains de productivité représentent un supplément de richesse pour l'entreprise et le partage de ces gains peut être profitable aux salariés. Ainsi, l'entreprise peut déci­der d'augmenter les salaires, garantissant aux salariés une amélioration de leur pouvoir d'achat, d'améliorer les conditions de travail en investissant dans les locaux, dans du matériel performant. de baisser le temps de travail ou encore de créer des emplois. A long terme, le fait de produire plus à moindre coût est un facteur de compétitivité pour l'entreprise qui peut lui assurer une croissance future donc une augmentation de la valeur ajoutée créée dont la répartition peut être favorable aux salariés. Plus de croissance peut garantir le maintien voire la création d'emplois dans l'entreprise. De même la baisse des prix est favorable aux salariés qui sont aussi des consommateurs. Leur pouvoir d'achat augmente, ce qui offre de nouveaux débouchés et enclenche un cercle économique vertueux. De façon générale, les gains de pouvoir d'achat induits par les gains de productivité se traduisent par des dépenses supplémentaires, donc par une croissance économique dans son ensemble qui suscite des créations d'emplois dans différents secteurs. C'est ce qu'Alfred Sauvy appelait le déversement : des emplois disparaissent dans certains secteurs comme l'automobile et d'autres apparaissent dans les services, par exemple les services de communication. Mais la recherche de la productivité à tout prix peut aussi avoir des effets négatifs. II LA RÉALISATION DES GAINS DE PRODUCTIVITE PEUT SE FAIRE AU DÉTRIMENT DES SALARIÉS A. Les moyens utilisés par l'entreprise peuvent être contraires à l'intérêt des salariés Lorsque l'entreprise réalise des investissements de productivité, cela risque d'entraî­ner une substitution du capital au travail et donc des pertes d'emplois pour les salariés. Ainsi dans l'industrie de façon générale, la robotisation a provoqué une forte diminution du personnel dans ce secteur d'activité. Or les salariés qui perdent leur emploi dans ces circonstances n'ont pas nécessairement la compétence nécessaire pour s'adapter à de nouvelles fonctions, les salariés non qualifiés et âgés sont alors les grands perdants. Pour améliorer la productivité du travail, l'entreprise peut choisir de mettre en place une organisation du travail de type taylorienne, stressante pour le salarié et peu moti­vante, Ainsi, aujourd'hui dans l'hôtellerie ou la restauration rapide, l'organisation du travail repose encore sur des principes de parcellisation des tâches et de cadence éle­vée. Le travail est alors répétitif, les responsabilités sont limitées. B. Le partage des gains de productivité peut être défavorable aux salariés Le surplus de productivité réalisé par l'entreprise peut être partagé entre tous les acteurs économiques : l'État et les administrations publiques, les clients, les salariés, les apporteurs de capitaux ou l'entreprise elle-même. Ainsi, si l'entreprise réalise des gains de productivité. l'Etal peut en profiter par une augmentation des recettes fis­cales perçues, les clients peuvent bénéficier d'une baisse des prix de vente des produits, les salariés par une augmentation des salaires, les apporteurs de capitaux par une augmentation des dividendes reçus et l'entreprise par une augmentation de ses profits. Les salariés ne sont donc pas certains de profiter de ces richesses nouvelles. Ils se trouvent en concurrence avec les autres acteurs économiques, tout dépend donc du rapport de force dans l'entreprise et de la façon dont l'entreprise gère les conflits de pouvoirs pour le partage des gains de productivité. Ainsi, dans les grandes entreprises cotées en bourse, les actionnaires sont souvent puissants et exigeants quant à la dis­tribution de dividendes. De même, dans un contexte de concurrence internationale forte, les entreprises peuvent privilégier la diminution du prix de leurs produits au détriment des salaires. Conclusion Le partage des gains de productivité est une source permanente de conflits dans les entreprises car tous veulent profiter des richesses supplémentaires créées, Mais d'un point de vue macroéconomique, les gains de productivité sont source de croissance économique, bénéfique pour tous les acteurs économiques à condition qu'ils soient obtenus dans des conditions satisfaisantes et qu'ils soient équitable ment répartis. Cependant la hausse de la productivité peut avoir aussi des conséquences négatives quand elle n'est pas maîtrisée : • détérioration des conditions de travail ; • croissance peu respectueuse de l'environnement ; • tension dans la répartition de ces gains entre capital et travail.

REVENUS ET REDISTRIBUTION

Revenus primaires = revenus d’activité(ex : le salaire) + revenus de la propriété (ex : intérêts perçus) Revenus d’activité = salaires, traitements, bénéfices non commerciaux (professions libérales), bénéfices industriels et commerciaux (artisans, commerçants). Revenus de la propriété = intérêts, dividendes, loyers Revenu disponible = revenus primaires + prestations sociales et familiales reçues – (impôts et cotisations sociales) Propension moyenne à consommer = Consommation / Revenu disponible Impôts = impôts directs + impôts indirects. Impôts directs = impôts sur le revenu (IRPP, IS). L’ ISF est un impôt sur le patrimoine ( biens immobiliers + valeurs mobilières et autres biens mobiliers ex : tableaux, meubles de style, yachts….) L’IRPP est un impôt progressif dont le taux est plafonné à 40 % sur la dernière tranche de revenu. L’ IS est un impôt proportionnel dont le taux est de 33 1/3 % du bénéfice déclaré. Impôts indirects = TVA + TIPP + autres impôts sur la consommation (ex : taxes sur les alcools, sur le tabac, sur les huiles…). La TVA représente 45% des recettes fiscales de l’Etat. La TIPP est constituée par les taxes sur l’essence, le gazole…. Malgré la TVA et, surtout, la taxe intérieure sur les produits pétroliers (Tipp), dont une partie est maintenant fixée par les régions, le prix de l’essence française (et du diesel) reste dans la moyenne de l’Europe des 25. Les taxes représentent plus de 60 % du prix final pour le super et 52 % pour le gazole. La redistribution s’effectue grâce aux prélèvements obligatoires ( impôts et cotisations sociales) qui représentent en France 44 % du PIB. Elle s’effectue sous forme de : · prestations d’assistance (ex : RMI, Allocation spécifique de solidarité…) financées grâce aux impôts · prestations d’assurances (ex : maladie maternité, invalidité, décès, assurance-vieillesse, allocations familiales, indemnités de chômage) financées grâce aux cotisations sociales.

REVISION PRODUCTION MARCHES

PIB = ensemble des biens et services produits sur le territoire national = somme des valeurs ajoutées produites par les agents économiques français et les agents économiques étrangers. On distingue : - le PIB marchand (biens et services destinés à être vendus sur un marché) - le PIB non marchand ( services rendus par les administrations gratuitement ou à un prix très inférieur à leur coût de revient) = essentiellement services collectifs. Il y a 5 agents économiques définis par leur fonction économique : - Les entreprises fonction Production - Les ménages fonction Consommation - Les institutions financières Fonction Financement de l’économie - Les administrations fonction Fourniture de services non marchands - L’extérieur Relations entre le pays et le reste du monde (échanges de biens , de services et de capitaux) NB : Les ménages comprennent également les entreprises individuelles (artisans, commerçants, professions libérales). Les institutions financières comprennent les banques, les établissements de crédit et les assurances. Les administrations se divisent : - en administrations privées (associations) - et en administrations publiques (Etat, collectivités locales, organismes de Sécurité sociale) Le marché = lieu de rencontre réel (géographique) ou fictif (Internet, Bourse) de l’ Offre et de la Demande Le prix d’équilibre est le prix qui égalise les quantités offertes et les quantités demandées. La main invisible (Adam Smith) : processus par lequel, dans une économie de marché, les décisions individuelles des producteurs, des consommateurs, etc… sont rendues compatibles et concourent à l’intérêt général. Les différentes situations de marché : la concurrence pure et parfaite : de nombreux offreurs face à de nombreux demandeurs. situation assez théorique répondant à 5 conditions : 1. atomicité des offreurs, 2. homogénéité du produit, 3. transparence des conditions pratiquées sur le marché (caractéristiques du produit, prix, conditions de paiement, SAV, etc…), 4. libre entrée dans la branche (pas d’obstacle à l’installation de nouveaux concurrents) 5. Parfaite mobilité des facteurs de production (mobilité géographique et professionnelle des travailleurs, mobilité du capital) le monopole : un seul offreur face à de nombreux demandeurs. L’entreprise qui dispose d’un monopole peut imposer un prix élevé mais elle risque de perdre des clients qui se tourneront vers des produits de substitution. L’oligopole : quelques offreurs face à de nombreux demandeurs. Distinguer l’oligopole en paix (ententes) et l’oligopole en guerre. La concurrence monopolistique : de nombreux offreurs qui proposent des produits très différenciés à de nombreux demandeurs. Exemples de techniques de différenciation : design des produits, publicité, services associés aux produits…