4 novembre 2007
CHAPITRE 5 : LA PERSONNE, UN SUJET DE DROIT
Les personnes juridiques (personnes physiques, personnes morales) ont des droits et des obligations.
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1La notion de personne juridique :
A) La notion de personne juridique :
- Tout être humain est reconnu comme une personne juridique, apte à jouir de droits, c’est une personne physique.
- Des groupements dotés d’intérêts propres ont la personnalité juridique, ce sont les personnes morales. On distingue :
1. Les personnes morales de droit public : l’ Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics (hôpitaux, universités)
2. Les personnes morales de droit privé : les sociétés (but lucratif), les associations (but non lucratif), les fondations(groupement de biens dans un but d’intérêt général), les syndicats professionnels
B) Intérêt de la notion de personne juridique :
Les personnes juridiques sont caractérisées par leur aptitude à être titulaires de droits et débiteurs d’obligations.
- Elles ont un patrimoine comprenant des biens et des dettes
- Elles ont le droit de contracter
- Elles peuvent intenter des actions en justice.
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1L’acquisition de la personnalité juridique :
A)Pour les personnes physiques :
Déclaration de la naissance auprès des services de l’état civil dans les 3 jours qui suivent l’accouchement. L’enfant doit être né vivant et viable.
La jurisprudence considère que l’enfant conçu est tenu pour né chaque fois qu’il y va de son intérêt.
La personnalité juridique disparaît à la mort.
B)Pour les personnes morales :
1) l’acquisition de la personnalité morale :
La société devient une personne morale à compter de son immatriculation au RCS.
Les associations ont la personnalité morale dès leur déclaration à la préfecture du lieu de leur siège social.
Les syndicats ont la personnalité morale dès le dépôts de leurs statuts à la mairie de leur siège social.
Ces formalités doivent être suivies d’une publicité au Journal Officiel.
2) La disparition de la personnalité morale :
Elle peut résulter de la dissolution légale (arrivée du terme), de la dissolution volontaire (décidée par les associés) ou enfin de la dissolution judiciaire par le TGI (ex : objet contraire à la loi ou aux bonnes mœurs).
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